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Lundi 14 Septembre 2009
C'est parti
Apres les derniers préparatifs, Arnaud était sur la ligne de départ hier après midi à 14h17 pour la 17e édition de la Trasnat 6.50 au départ de la rochelle.
Depuis 9h, les pontons étaient bondés de supporters, d’amateurs, de journalistes... Beaucoup de joie mais aussi beaucoup d’émotions au RDV. Alors on se contient (ou plutôt on essaye) et on pense surtout à l’envie et l’impatience qu’ils ont tous de partir.
Les dernières heures sont longues et il est temps de partir.
Dernières recommandations : Attaches toi ! Mange ! Ne casse ! La première étape c’est comme une qualif, ne tires pas trop !
Mais aussi : Bon vent, bonne nav, profites ! ou amuses toi !
Le tout pour préparer nos marins à des conditions particulièrement rudes pour les prochains jours !
Avant de parler météo et routage, revenons sur la ligne…
Un plan d’eau, une ligne de départ, une marée de bateaux accompagnateurs, des concurrents sur les dents avec une envie terrible d’en découdre…et 2 bouées rouges !
Bon départ, quelques bords sympathiques et la flotte se divise en 2 en direction de 2 bouées différentes.
Bizarre, me direz vous… et bien oui, 40 bateaux d’un cote et 40 de l’autre.
Dans le groupe 1, applaudi par tous les zodiacs qui s’étaient rendus sur la première bouée, Arnaud se présente à la 13e place, juste derrière un paquet de leaders, comme Thomas Ruyant (Faber France) ou Pierre Brasseur (Ripolin)….
Mauvaise pioche, c’était l’autre bouée.
Demi tour et retour maison pour passer l’autre bouée rouge !
Une chose est sûre, pour la prochaine, il faudra demander à l’organisation de poser des bouées jaunes comme marques de plan d’eau…
Cette erreur de parcours peut couter chère en places… Quant au temps (qui sera cumulé sur les 2 étapes), tout dépendra des premiers à toucher du bon vent (tête ou queue de flotte ?) et des premières options.
Les 85 marins (36 protos et 49 series) font maintenant route vers Funchal à Madère et vont connaître des journées et des nuits des plus difficiles. 35 nœuds fichier annoncés au cap Finistère. Ce sera rock & roll ! On retrouvera le même temps, que pour Les Sables - Les Acores l’année dernière. Arnaud avait fini 2e de cette course et on peut donc compter sur de belles expériences du gros temps.
Le tout sera de bien négocier ces coups de vents : soit on s’y enfonce, au risque de casser et de ne plus avancer, soit on s’écarte un peu de la route pour gagner en vitesse mais les cargos passent par là et il faudra tenir sans dormir…
Toute la route au portant, ca ira très vite, et l’escale en sera d’autant plus longue.
Les 1ers sont attendus à Madère dans 5 jours !
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