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Vendredi 2 octobre
J-1 avant le grand départ
Il y a moins d'effervescence sur les pontons de Funchal qu'à La Rochelle... et pourtant, c'est bien demain que sera lancé le "vrai" départ, celui qui emmènera nos skippers de l'autre coté de l'atlantique. Aujourd’hui, place aux derniers préparatifs et surtout se pencher sur LA grande question, unique sujet de discussion de ses prochaines 24 heures : Quelle option choisir ? Ouest ou Sud ?
Arnaud Vasseur est prêt ce matin à en découdre avec les 85 autres coques de noix au départ de cette 2e étape de la Transat 6.50 2009, et s’apprête à se lancer dans des conditions météo dignes des Sables – Les Acores – Les Sables de l’année dernière : du près, du près et encore du près, suivi d’un belle zone de pétole. Difficile pour nos minis, bien plus heureux au portant… Qu’à cela ne tienne, ils joueront plus sur la tactique, que sur la vitesse avant de remettre les compteurs à zéro au pot au noir. En théorie, le premier arrivé est le premier sorti… A suivre !
Comment vas-tu arnaud ? Prêt à partir ?
Même si on aime l’océan et qu’on est tous conscients de vivre notre passion à fond, je ne connais pas de skippers qui ne soient pas tendus avant un départ. Pour ma part, je ne peux pas cacher que les dernières heures sont difficiles, très difficiles. J’ai besoin d’un SAS de décompression avant de passer la ligne de départ après avoir quitté les pontons. Après ca je retrouve mon élément et tout roule. D’ici là, j’essaie de me détendre et ferait probablement 150 fois le tour de mon bateau d’ici demain.
Dans quel état d’esprit es tu pour attaquer cette 2e étape ?
La 1ere étape aura permis de mettre le pied à l’étrier et de prendre conscience de ce qui nous attend : du solitaire pendant 3 semaines ! Jai bien l’intention d’être présent jusqu’à Bahia, à côté des copains qui sont un peu devant pour l’instant, et de tirer le meilleur parti de mon bateau, mes compétences et mes expériences de traversées.
Le classement est bien sur très important en course mais ce n’est pas l’essentiel : Il ne faut pas oublier qu’arriver à Bahia est un exploit en soi sur des bateaux de cette taille.
Que peut-on te souhaiter ?
Pas de casse avant l’arrivée ! La voile reste un sport mécanique et on est jamais à l’abri d’un coup de grace inattendu qui ne pardonne pas.
Je suis attendu à Bahia et j’ai bien l’intention d’être au rendez vous.
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